Repos en terres maories au bord du lac de Rotorua

Il est temps de quitter le Coromandel pour filer vers ma prochaine étape : Rotorua.

L’endroit est reconnu pour son activité géothermique et la ville étant elle-même établie sur les bords d’un lac d’origine volcanique, la plupart des infrastructures locale utilisent cette source d’énergie à bien des égards. Et - Ô Joie - lorsque pour mon plus grand bonheur je découvre que l’auberge où je réside possède son propre spa.

J’ai juste le temps de sauter dans l’eau chaude et de me relaxer du voyage, qu’il me faut me préparer pour la soirée toute particulière qui se profile.

La région est non seulement un petit bijou thermal, mais elle est également le foyer le plus important de la communauté maorie. De nombreux villages - ou « familles » - construits selon des modèles traditionnels, sont toujours occupés par les populations locales qui mettent un point d’honneur à préserver leurs arts, leurs artisanats et leurs traditions.

Alors que certaines de ces places sont totalement privées, d’autres sont très largement ouvertes au publique et proposent un voyage en plein cœur de leur culture. C’est ainsi que j'ai prévu de passer ma soirée au Tamaki village; où je vais découvrir les jeux, les danses et les chants maoris, pour finir par un Hangi : le festin traditionnel - qui à l’instar de la majorité des cultures polynésiennes est un processus de cuisson lente à l’étouffée. Les mets - dont mon premier morceau de mouton néo-zélandais, des légumes en tout genres et les fameuses Kumaras (patates douces locales) - sont placés au fond d’un trou, enveloppés dans des feuilles de lin (Phormium tenax), puis recouverts de terre. Toutes ces saveurs et ces odeurs, Fabuleux !

Immersion au sein du Tamaki village

Après le repas de la veille - un petit sentiment de culpabilité m’ayant levé aux aurores pour un footing matinal - j’ai le privilège d’assister au lever du soleil sur le lac fumant. Le paysage se dévoile au fil de mes foulées et les instants précieux que je mémorise me font pré-sentir la belle journée qui s’annonce.

Je n'aurais qu'un regret, celui de ne pas pouvoir vous faire partager l'odeur - parfois très intense - d’œuf, due au souffre, qui enveloppe la ville. Impossible d'y échapper!

Et oui, un voyage ça stimule les cinq sens.

Flaneries à Rotorua

Comments

[manola]

de très belles photos sur ce pays du bout du monde...et tu décris si bien tous ces lieux! belle continuation!!!,-)

[Lea Carlesso]

Oh de la part d'une photographe talentueuse comme toi, j'apprécie d'autant plus le compliment. Mais quelque fois je regrette de ne pas prendre plus mon temps pour faire de meilleures photos. Le pays offre tellement d'occasion de faire de bon clichés, c'est un paradis pour les yeux.